Au bord du golfe du Bengale, à quelques kilomètres de Chittagong, au Bangladesh, les gros tonnages du monde entier viennent finir leur vie, pour être dépecés, dépouillés, démantelés.
Sous un soleil de plomb, pour un salaire de misère, les ouvriers locaux se détruisent la santé, dans un environnement saturé de métaux lourds et d'hydrocarbures, dans des conditions de sécurité indignes.
A coup de chalumeaux ou de barres de métal, souvent à la force du poignet, il s'acharnent à réduire en pièces les paquebots, cargos, tankers, dont personne ne voudrait s'occuper en Occident et qui contribuent à acheminer nombre de matières premières sur lesquelles repose notre prospérité...
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Darjeeling... Nom ô combien porteur de fantasmes coloniaux, évocateur d'arômes, de senteurs, de saveurs. Sur ces premiers contreforts de l'Himalaya, dans les collines du Bengale Occidental, la culture du thé est omniprésente.
Soumise à une concurrence rude, engoncée dans des pratiques souvent archaïques, l'industrie locale, en pleine crise, est en pleine mutation. Je me suis rendu dans l'une d'elles, la seule a avoir toujours été en mains indiennes, transmise de génération en génération depuis un siècle et demi, afin de saisir les changements en cours, vers un développement durable.
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